Je suis une flexitarienne assumée

Je suis une flexitarienne assumée

Évoluant dans le monde du bien-être, je côtoie de nombreuses personnes qui sont végétariennes ou véganes. Il m’est arrivée d’être agressée verbalement par certaines d’entre elles, m’accusant de contribuer à la maltraitance des animaux ou de m’empoisonner.  J’étais obligatoirement dans le faux, mais aussi dans le mal. Elles m’ont conduite à me revendiquer ouvertement flexitarienne.

Flexitarienne, végétarienne, végan… on s’y perd !

Dans ce paragraphe, je vous présente en quelques lignes ce qui différencie ces trois régimes alimentaires.

Le végétarisme

Le végétarisme consiste à ne pas manger de chair animale. Il exclut donc toutes les viandes, les poissons, les fruits de mer. Il permet la consommation des œufs et des produits laitiers. Pour autant, certaines personnes excluent aussi les œufs ; ce sont les lacto-végétariens. D’autres ne s’autorisent que les poissons ; ce sont les pesco-végétariens.

Une personne végétarienne peut l’être pour différentes raisons :

  • Protéger sa santé ;
  • Prendre en compte le bien-être animal (conditions d’élevage et abattage) en ne consommant plus de viande, de poisson ni de fruits de mer ;
  • Protéger l’environnement, l’élevage étant une source importante de pollution directe et indirecte par la production de l’alimentation animale ;
  • Respecter un principe religieux.

Les personnes végétariennes sont regroupées dans une association : l’Association Végétarienne de France

Le véganisme

Le véganisme consiste à ne pas manger aucun produit d’origine animale. Il exclut donc toutes les viandes, les poissons, les fruits de mer, mais aussi les œufs, les produits laitiers, les produits de la ruche.

Mais il consiste aussi à ne pas acheter de biens de consommation contenants des produits d’origine animale comme le cuir, la laine, les graisses…

La lutte contre l’exploitation des animaux est au centre de la démarche.

Les personnes véganes sont regroupées dans une association : l’association Végan France

Le véganisme a fait récemment l’objet d’une vive polémique entre les « pour » et les « contre » dans les pages du journal Libération, ce qui n’est pas mon propos ici.

Le flexitarisme

Le flexitarisme consiste à diminuer sa consommation de viande et de poisson sans la supprimer totalement. Ou autrement dit, cela consiste à végétaliser sa consommation. Le niveau de consommation de viande et de poisson se fait en l’absence d’une norme qui s’imposerait.

Une personne flexitarienne peut l’être pour différentes raisons, dont certaines sont communes avec les autres mouvements :

  • Protéger sa santé ;
  • Prendre en compte le bien-être animal (conditions d’élevage et abattage) dans le choix des produits achetés ;
  • Diminuer l’impact sur l’environnement en consommant moins viande ;
  • Faire des économies.

Les personnes flexitariennes ne sont pas regroupées dans une association mais un premier site leur est consacré.

Être flexitarienne au quotidien

Je dois dire que très jeune, j’étais une grande consommatrice de viande. Ce n’est qu’en vieillissant que j’ai diminué ma consommation. Tout d’abord, il faut bien l’avouer, par manque d’envie : la viande sous vide proposée dans les rayons des supers marchés a souvent une piètre qualité gustative. Et il m’est même arrivée il y a plusieurs années maintenant de tomber sur des viandes qui avaient été remballées et qui sont parties directement à la poubelle. Ce n’est que plus tard que j’ai clairement décidé de diminuer ma consommation de viande, et de devenir slow sugar. Bref, c’est surtout un parcours de vie alimentaire.

Mes réflexes de consommatrice flexitarienne

Je consomme des légumes secs sur au moins 1 des repas, de préférence celui du soir.

Lorsque je consomme des produits d’origine animale pour le plat principal, j’alterne poissons, viande et œufs.

Je m’autorise une viande rouge une seule fois par semaine ; en général le week-end, avec un bon verre de vin rouge. Mon côté frenchie peut-être.

Et comme je suis aussi slow sugar, je consomme des pâtes complètes ou semi complètes ; même chose pour le riz ou les autres céréales.

Dans la mesure du possible, j’achète bio et/ou local.

J’achète des produits de saison et de qualité.

Je réfléchis à l’avance aux menus pour veiller à leur équilibre nutritionnel et pour les varier.

Et surtout, je cuisine !

Tajine de pois chiches aux légumes parfumé à la cardamone fait maison

Tajine de pois chiches aux légumes parfumé à la cardamone fait maison

Vous ne savez pas comment faire pour diminuer la viande dans vos menus ? Vous pouvez dans un premier temps lire cet article du site Psychologies : Par quoi remplacer la viande.

Et vous avez envie aussi de diminuer le sucre ? Lisez ou relisez mon article : comment je suis devenue slow sugar.

Une fois les conseils compris, vous trouverez sur le Net de nombreuses recettes de cuisine.

Flexitarienne et slow sugar : mes menus types

Tout d’abord, je dois préciser que compte tenu de mon âge et de mon état de santé, je dois consommer des aliments qui vont m’apporter quotidiennement 65g de protéines répartis sur 4 repas (après un avis médical).

Au petit déjeuner : une tranche de pain à indice glycémique bas (seigle complet par exemple) avec 10g de margarine, 100g de fromage blanc parfumé à la cannelle dans lequel je rajoute des graines de chia.

Au déjeuner : 150g de viande ou de poisson ou 2 œufs, des légumes à volonté. Puis 1 expresso et 1 carré de chocolat noir 85% pour le plaisir.

Au goûter : 1 poignée de fruits secs à coques (amandes, noisettes, noix…)

Au diner : 2 œufs ou 150g de légumineuses (cuites), des légumes à volonté, 1 fruit, 1 morceau de gingembre confit pour la gourmandise.

Conclusion
A chacun et chacune d’entre nous de trouver le régime alimentaire qui répond le mieux à ses valeurs, son éthique, sa santé, éventuellement son budget sans juger celles et ceux qui ont fait d’autres choix.
Je n’y mettrai qu’une réserve : faire appel à un ou professionnelle de la santé ou de la nutrition pour éviter tout excès ou carence nuisible à la santé.
Quel que soit votre régime alimentaire, voici ce que je pourrais conseiller : achetez dans la mesure du possible des produits de qualité, de saison, auprès de producteurs et productrices locaux. Et mettez-vous aux fourneaux.

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