Comment se préserver de la fatigue informationnelle ?
Publié par Florence Bras le 17/11/2023
1 français sur 2 souffre de fatigue informationnelle comme le souligne une étude de la Fondation Jean Jaurès publiée en août 2022. Dans cet article, pour commencer, vous allez découvrir la fatigue informationnelle. Ensuite, vous pourrez tester mes recommandations pour vous préserver de cette fatigue informationnelle.
La fatigue informationnelle,
de quoi s’agit-il ?
La fatigue informationnelle correspond à une surcharge d’informations. En fin de compte, vous recevez un déluge d’information. Et ces informations sont la plupart du temps anxiogènes : guerres, inflation, changement climatique, faits divers. Ce flux d’information se trouve partout : à la télévision, à la radio, dans la presse écrite et également sur vos réseaux sociaux. Et ce flux est continue ; d’ailleurs certains médias se sont spécialisés dans l’info en continu. Non seulement les informations arrivent de partout et en continue mais en plus une information chasse l’autre.
Bref, notre cerveau est sans cesse sollicité. Il doit faire l’effort d’analyse de toutes ces informations. Cela génère alors un sentiment de fatigue et également d’impuissance. En effet, nous sommes la plupart du temps dans l’incapacité d’agir.
Quels sont les risques
pour votre santé mentale ?
La fatigue informationnelle, si vous ne la prenez pas en compte, peut engendrer :
- Du stress
- De l’anxiété
- Un état de déprime
- L’apparition d’addictions
- L’apparition de pensées de nature paranoïaque
Du stress
Le contenu de l’information est anxiogène, stressante. L’incapacité d’agir installe un état de stress chronique. L’humeur devient instable. Les ruminations mentales s’installent jusqu’à s’incruster.
Des symptômes physiques apparaissent. Plein le dos des infos anxiogènes ? Des douleurs s’installent alors dans le dos ; plus particulièrement en haut du dos. Ceci est bien évidemment un exemple de somatisation parmi d’autres.
De l’anxiété
Dans le cas de la fatigue informationnelle, le trouble anxieux est un état interne provoqué par le flux d’information. Ce flux d’informations déclenchant alors des réactions physiques comme l’augmentation du rythme cardiaque, une respiration plus oppressée, une montée d’adrénaline.
Un état de déprime
Elle se caractérise par une modification de l’humeur avec notamment des sentiments de tristesse. La déprime peut également générer de l’irritabilité. Le plaisir, la motivation sont en berne.
L’apparition d’addictions
Les addictions – l’alcool, les jeux à titre d’exemples – sont au départ des mesures de défense face au flux d’information. Pour autant, ces défenses ne sont pas une bonne réponse pour notre santé. Il s’agit d’une fuite salutaire au départ, qui devient par la suite une fuite en avant.
L’apparition de pensées de nature paranoïaque
Face au flux d’information s’installe un état d’hyper vigilance. Le sentiment de méfiance devient exacerbé et le jugement se fausse de plus en plus fréquemment.
Souffrez vous
de fatigue informationnelle ?
Pour débuter, voici un test : êtes-vous concerné, concernée par plusieurs affirmations suivantes ?
- Sous le déluge d’information, je ne retiens rien ou peu de choses.
- Face aux informations anxiogènes, je me sens indifférent, indifférente. Je ressens peu ou pas de compassion ou d’empathie.
- Je me sens méfiant, méfiante quant au contenu des informations. J’ai peur de la désinformation.
- Selon les médias, les informations sont interprétées de manière totalement différente par les journalistes, les experts. En raison de cela, je n’arrive plus à construire ma propre opinion.
- Je me sens agressé ou noyée par le flux d’information. Je ressens du stress, de la peur.
- Pour me protéger, j’ai choisi le retrait total et je ne reçois plus aucune information.
En réalisant ce test, vous prenez conscience de votre intensité de fatigue émotionnelle en fonction de votre notation.
Comment vous préserver
de la fatigue informationnelle ?
Dans les circonstances actuelles, j’avoue avoir été soumise à la tentation d’un retrait total. Mais je n’ai pas fait ce choix. En effet, je ne veux pas devenir indifférente au monde, aux autres. Et je souhaite également rester une citoyenne active.
Alors voici des solutions bien-être pour vous préserver tirées de ma propre expérience.
Identifiez vos médias fiables
En ce qui me concerne, j’ai choisi deux médias principaux : France Culture et Le Courrier International. Ces deux médias m’inspirent confiance pour m’informer correctement.
Il s’agit bien évidemment d’un choix tout à fait personnel. Il vous appartient d’identifier vos propres médias fiables.
Grâce à cela, vous limitez l’anxiété au risque de désinformation.
Planifiez votre rythme et priorisez vos informations
J’écoute les informations en direct le matin. Uniquement sur la radio pour ne pas être assaillie par des images qui peuvent être d’une violence extrême.
J’ai également décidé d’une limite sur les réseaux sociaux : j’ai supprimé les notifications et
Par la suite, j’écoute des podcasts et lis des articles ; uniquement ceux qui m’intéressent pour construire ma propre opinion.
Pour finir, je me retire volontairement le dimanche.
En procédant ainsi, vous pouvez au moins agir en contrôlant votre accès à l’information.
Identifiez vos baumes à l’âme
En premier lieu, je prends soin de ma bulle de protection en l’activant tous les matins. A vrai dire, elle est intégrée à mon rituel matinal.
Puis je m’organise des temps et des espaces de ressourcement : marcher dans la nature, faire de la voile, peindre, lire, voir mes proches.
En identifiant vos baumes à l’âme et en les utilisant sans modération, vous vous faites du bien psychologiquement. Vous entretenez votre bonne humeur.
Votre bulle de protection est défaillante ?
Dans le but de la restaurer, je vous offre un audio à télécharger : Bulle protectrice
Pour conclure
Vous savez dorénavant identifier les signes de fatigue informationnelle : du stress, ou l’apparition de troubles de comportement, d’addiction, ou encore une sensation de déprime.
Vous avez également des pistes pour vous préserver en identifiant vos médias fiables, en planifiant et en priorisant vos informations. En vous chouchoutant grâce à vos baumes à l’âme.
Et quand il est difficile malgré tout de s’en sortir seul, seule ? Demandez tout d’abord conseil à votre médecin.
De surcroît, vous pouvez m’appeler au 06 61 96 00 46. Je serai là pour vous écouter avec bienveillance. Et vous accompagner en fonction de vos besoins. En effet, l’hypnose ericksonienne à visée bien être peut vous aider à reprendre votre vie en main. Elle vous donne, redonne le pouvoir sur le flux d’informations. Le massage bien être quant à lui est idéal pour chasser la fatigue.
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